- Extrait de l'album "Comprenne qui peut " « Ce satané Boby Lapointe, depuis qu'il a tourné le coin, à Pézenas comme à Paris ses copains et admirateurs ont du mal à s'y habituer. En ce qui me concerne, les soirs où son amitié et sa bonhomie me manquent un peu, je fais comme si rien n'était, j'écoute ses chansons pour qu'il continue à vivre, le bougre, et il continue. Mon vieux Boby, putain de moine et de Piscénois, fais croire à qui tu veux que tu es mort ; avec nous les copains ça ne prend pas. » T'es plus jolie que jamais Sauf le cœur Ton cœur n'a plus la chaleur Que j'aimais Il bat au rythme du fric Il vit à l'ombre des flics Il ne dit plus aux copains Ça va ça vient Toutes ses bontés passées Ses exploits Il compte comme un huissier Qu'on lui doit Ton cœur n'a plus la chaleur Que j'aimais T'es plus jolie que jamais Sauf le cœur La nuit que je t'ai connue T'étais nue Tu jouais les affranchies Sans chichi Mais t'avais quand tu guettais Le pauv' con qui te quittait Le regard noyé d'un chien Ça va ça vient J'ai dit pour te consoler Des conneries T'as frotté ton petit nez Et t'as ri Tu jouais les affranchies Sans chichi La nuit que je t'ai connue T'étais nue T'aimais pas un sou vaillant Sauf ton corps Mais ton corps c'était payant Un trésor Un trésor que tu donnais Comme on vide son port' monnaie Dans la main d'un plus paumé Ça va ça vient Depuis tout c'qu'on s'est donné De bonheur Pour se dire on se retenait La pudeur Mais ton corps c'était payant Un trésor T'aimais pas un sou vaillant Sauf ton corps T'es plus jolie que jamais Sauf le cœur Ton cœur n'a plus la chaleur Que j'aimais Il bat au rythme du fric Il vit à l'ombre des flics Il ne dit plus aux copains Ça va ça vient Si tu l' laissais s'échapper Du frigo Je saurais le rattraper Tout de go Mêm' s'il n'a plus la chaleur Que j'aimais T'es plus jolie que jamais Sauf le cœur.

BobyLapointeçavavientmamandespoissons